REF : 22/MLI/COO/ML100/00367
Titre du projet
Appui à la prévention et à la prise en charge de la malnutrition aigüe à travers l’approche OPTIMA et le renforcement des capacités des acteurs de santé, dans le district sanitaire de la Commune I, Bamako au Mali
Lieu
Commune I , Bamako, Mali
OSC
The Alliance for International Medical Action (ALIMA)/ Alliance Médicale de lutte contre le Paludisme Santé des Populations ( AMCP-SP)
Glossaire
ALIMA : Alliance for International Medical Action
AMCP-SP : Alliance Médicale Contre le Paludisme Santé des populations
ANJE : Alimentation du Nourrisson et du Jeune Enfant
ASC : Agent de Santé Communautaire
ATPE : Aliment Thérapeutique Prêt à l’Emploi
CPS : Chimioprévention paludisme saisonnier
CSCOM : Centre de Santé Communautaire
CSREF : Centre de Santé de Référence
DN : Division Nutrition
DRS : Direction Régionale de la Santé
DS : District Sanitaire
DTC: Directeur Technique des Centres
ECD : Equipe Cadre de District
FONGIM: Forum des ONG Internationales au Mali
GSAN: Groupe de Soutien aux Activités de Nutrition
MA : Malnutrition Aiguë
MAG: Malnutrition Aigüe Globale
MAM : Malnutrition Aigüe Modérée
MAS : Malnutrition aigüe Sévère
MCD : Médecin Cadre de District
MUAC : Mid Upper Arm Circumference
ONG : Organisation Non Gouvernementale
OPTIMA : Optimiser la prise en charge de la malnutrition aigüe
PAM : Programme Alimentaire Mondial
PB : Périmètre brachial
PCIMA : Prise en Charge Intégrée de la Malnutrition Aigüe
PEC : Prise En Charge
PFE : Pratiques Familiales Essentielles
PPN : Plumpy Nut
SIS : Système d’Information Sanitaire
SIAN : Semaine d’intensification des Activités de Nutrition
URENI : Unité de Réhabilitation Nutritionnelle Intensive
SOMMAIRE
1.Description du projet à évaluer 3
1.1Contexte 4
2.Méthode et approche du travail d’évaluation 6
2.1 Structurer la démarche évaluative 6
2.2. Conduire l’analyse évaluative 7
2.3. Conclusions et recommandations 9
3. Organisation de l’évaluation 10
3.1. Compétences requises pour mener l’évaluation 10
3.3. Documents à présenter par les consultants 11
3.4. Processus de sélection du consultant 11
ANNEXES DES TERMES DE RÉFÉRENCE 12
ANNEXE 1 – CADRE LOGIQUE DU PROJET 13
ANNEXE 2 : LISTE INDICATIVE DES DOCUMENTS A CONSULTER 15
ANNEXE 3 : LISTE INDICATIVE DES STRUCTURES A RENCONTRER 16
ANNEXE 4 : PLAN TYPE DU RAPPORT D’ÉVALUATION 17
ANNEXE 5 : MODELE FICHE DE SYNTHÈSE DE PERFORMANCE 19
Termes de référence pour le recrutement d’un consultant chargé de l’évaluation rétrospective du projet intitulé: “Appui à la prévention et à la prise en charge de la malnutrition aigüe à travers l’approche OPTIMA et le renforcement des capacités des acteurs de santé, dans le district sanitaire de la Commune I, Bamako au Mali »
Dans le cadre de son dispositif d’évaluations rétrospectives, ALIMA évalue, après achèvement, les projets et programmes qu’elle met en œuvre. Cette démarche répond au souci de ALIMA de promouvoir un dialogue renforcé sur les résultats avec ses partenaires, de tirer les leçons des interventions passées et d’assurer une information objective sur la bonne utilisation des fonds publics dans le cadre des activités qu’elle est chargée de mettre en œuvre.
Ces évaluations sont pilotées par ALIMA, confiées à des consultants externes et partagées avec ses partenaires nationaux, maîtres d’ouvrage des projets concernés. Elles ont pour principal objectif de formuler un jugement crédible et indépendant sur les questions clé que soulèvent le bien fondé, la mise en œuvre et les effets du projet.
Les consultants doivent prendre en compte de façon équilibrée les différents points de vue légitimes qui peuvent être exprimés et conduire l’évaluation de façon impartiale. Cette prise en compte de la pluralité des points de vue doit se traduire, chaque fois que possible, par l’association des différentes parties prenantes du projet au processus d’évaluation.
Dans ce cadre, ALIMA souhaite recruter un consultant pour réaliser l’évaluation rétrospective du projet d’appui à la prévention et à la prise en charge de la malnutrition aigüe à travers l’approche OPTIMA et le renforcement des capacités des acteurs de santé, dans le district sanitaire de la Commune I, Bamako au Mali
- Description du projet à évaluer
Le projet mis en œuvre dans le District sanitaire Commune I de Bamako vise à appuyer la prévention et la prise en charge de la malnutrition aiguë à travers l’approche OPTIMA et à renforcer les capacités des acteurs de santé. L’objectif global était donc de contribuer à la réduction de la la morbidité et la mortalité liées à la malnutrition aiguë chez les enfants de moins de 5 ans
Les activités prévues dans le cadre de ce projet étaient les suivantes :
- Appui à la prise en charge de qualité de la Malnutrition Aigüe (MA) en ambulatoire des enfants de 6 à 59 mois et mise ne place du protocole OPTIMA
- Appui à la prise en charge du ticket modérateur pour l’accès à la consultation pour les soins de santé primaires pour les enfants de moins de 5 ans sur les CSCom appuyés
- Renforcement du système de référence et évacuations des cas graves
- Appui à l’organisation de l’URENI et à la prise en charge de la malnutrition aiguë avec complication
- Renforcement de l’hygiène hospitalière
- Formation des mères au dépistage de la malnutrition aigüe et référencement précoce – PB mères et sensibilisation à l’ANJE
- Appui aux activités communautaires de prévention de la malnutrition
- Appui à la mise en place des GSAN
- Formation du personnel de santé et autorités sanitaires au nouveau protocole OPTIMA
- Accompagnement des CSCom et CSRef dans la gestion et l’approvisionnement des intrants nutritionnels
- Organisations de supervisions conjointes avec l’ECD et la DRS
- 1.1 Contexte
Depuis de nombreuses années et les grandes sécheresses des années 1970, le Mali se retrouve régulièrement confronté à des crises nutritionnelles, constituant un problème de santé publique sur fond de crises socio-sécuritaires et climatiques touchant notamment de plein fouet le Nord et le Centre du pays. L’enquête SMART réalisée en 2017 a montré que la situation nutritionnelle du pays reste encore préoccupante, tant au niveau national qu’au niveau de la plupart des régions. A cela s’ajoute également l’insuffisance des ressources pour la prise en charge de la malnutrition aiguë, surtout modérée. La crise agropastorale de 2018, couplée aux enjeux sécuritaires, a encore aggravé la vulnérabilité des populations. La mortalité des enfants de moins de 5 ans n’en reste pas moins préoccupante. Avec 70% de cette mortalité qui se situe entre la naissance et la première année de vie des enfants.
Les indicateurs nutritionnels contribuent à souligner cette mortalité : les résultats de l’enquête SMART de 2017 au Mali révèlent des taux de Malnutrition Aigüe Sévère (MAS) de 1,7% chez les moins de 5 ans à Bamako, soit autant que la moyenne nationale sur la même période. Mais également un taux de 9% de Malnutrition Aigüe Globale (MAG) à Bamako contre 8,1% sur l’ensemble du territoire. Avec plus de 70 000 enfants de moins de 5 ans recensés sur la commune I de Bamako. Soit potentiellement beaucoup de cas de MA. L’accès et la qualité de la prise en charge pour la malnutrition aiguë étaient faibles. Le protocole national PCIMA (Prise en Charge Intégrée de la Malnutrition Aigüe) préconise une distinction entre prise en charge (PEC) des MAM (malnutrition aigüe modérée) et des MAS, tant au niveau du traitement que de l’organisation de l’activité. Le programme MAM montre des niveaux de couverture très faibles. Outre les conséquences sur la santé des enfants, le risque de complications médicales étaient également plus élevé. Le nombre de cas avec complications nécessitant une hospitalisation est alors difficilement géré par le personnel de santé et plus globalement le système de santé lui-même.
Le programme MAS en lui-même révèle aussi de réels dysfonctionnements. Deux facteurs posent des limites au bon déroulement du programme : Tout d’abord, la PEC de la MA est théoriquement gratuite, mais pour être dépisté il est nécessaire de payer un ticket de consultations à 1000 FCFA si le patient n’est pas référé par un relais communautaire, ce qui constitue une barrière à l’accès aux soins. De plus, les ruptures d’intrants font que les patients n’ont pas accès à des intrants thérapeutiques, et doivent payer eux-mêmes les médicaments nécessaires pour la prise en charge.
Il devenait donc primordial, à travers le projet financé par AFD, de prévenir les complications médicales à travers un dépistage et une prise en charge précoce de la MA et de fournir un appui aux autorités et structures sanitaires de la commune 1 de Bamako.
- 1.2 Projet financé par AFD
L’intervention d’ALIMA repose essentiellement sur le PB comme seul critère anthropométrique à l’admission (et/ou présence d’œdèmes), et la prise en charge des enfants malnutris aiguës avec un traitement unique (le PPN), ce projet visait à simplifier considérablement la PEC en ambulatoire et diminuer le nombre d’aliments thérapeutiques par enfant. En effet, les rations de PPN sont déterminées par la mesure du PB de l’enfant au cours de son traitement (plus le PB augmente, plus le dosage diminue – contrairement au protocole actuel).
En préconisant une utilisation plus efficiente des aliments thérapeutiques disponibles (PPN), le protocole OPTIMA permet, à terme, d’accroître significativement le nombre d’enfants pris en charge avec une quantité équivalente de PPN selon les normes actuelles. En effet, le protocole OPTIMA prévoit une réduction graduelle de la quantité de PPN administrée en fonction du statut nutritionnel selon la mesure du PB.
Le protocole OPTIMA repose sur 3 composantes majeures :
● Le dépistage par les mères qui permet une détection précoce de la malnutrition à domicile
● Les admissions au centre de santé se font uniquement sur la base de la mesure du PB, permettant ainsi une initiation précoce du traitement et une gestion des cas plus facile.
● Le statut PB détermine le dosage de PPN. Ce qui permet une utilisation plus efficiente de l’intrant.
Les bénéficiaires attendus :
Les bénéficiaires directs du projet étaient principalement les enfants de moins de 5 ans pris en charge aux CScom et CSRef de la Commune 1. Les autres bénéficiaires directs de ce projet étaient les personnels de santé (infirmiers, médecins et assistants nutritionnels) de la Commune 1 qui profiteront de l’expertise ALIMA/AMCP et seront formés à la détection et prise en charge de la MA.
- 2661 enfants de moins de 5 ans pris en charge pour la MA, dont 399 cas de MA avec complications
- 87,392 femmes en âge de procréer formées au dépistage de la MA par le PB et à la détection des oedèmes
- 4 membres de l’ECD formés au protocole OPTIMA
- 4 membres de la DRS formés au protocole OPTIMA
- 52 relais communautaires formés
- 36 staff de CSCom formés (soit 3 par CSCom)
- 20 staff de CSRef formés (sur les 2 ans)
Le projet a démarré le 1er mars 2019 et a pris fin le 31 décembre 2021 (NCE inclus) pour un financement global de 2 200 000 € (Euros) et la contribution de l’AFD s’élève à 1 500 000 € (Euros).
Et avec les deux objectifs spécifiques suivants :
- OS1 : Améliorer l’accès aux soins et la qualité de la prise en charge de la malnutrition aigüe à travers la mise en place du protocole simplifié OPTIMA
- OS2 : Renforcer le système de santé afin d’intégrer le programme de prise en charge de la malnutrition aiguë nutritionnel et de délivrer des activités de prévention et de prise en charge de qualité
Les objectifs spécifiques de la mission d’évaluation :
S’appuyant sur les indicateurs de réussite des différents résultats des activités menées par ALIMA AMCP-SP , l’évaluation poursuivra un double objectif :
- D’une part, fournir des données tant quantitatives que qualitatives permettant de mesurer l’impact des actions accomplies sur le terrain ainsi que les résultats obtenus au regard des objectifs fixés.
- D’autre part, élaborer des recommandations sur la logique d’intervention à poursuivre compte tenu du contexte d’intervention, du niveau de besoins, des problèmes rencontrés, des faiblesses et des capacités des différentes parties prenantes.
Le projet devra être évalué selon les critères suivants : pertinence, couverture, efficacité, efficience, durabilité, impact et cohérence.
2. Méthode et approche du travail d’évaluation
Le travail d’évaluation s’appuiera sur une démarche en trois étapes :
- Structurer la démarche évaluative ;
- Conduire l’analyse évaluative ;
- Présenter les conclusions des travaux évaluatifs et les recommandations.
Le consultant s’efforcera au fil de ses travaux de montrer et d’expliciter clairement le cheminement progressif des étapes entre les observations (données brutes), les constats (indicateurs élaborés, ratios), les jugements portés et les leçons/recommandations.
- 2.1 Structurer la démarche évaluative
Au cours de cette phase, le consultant doit :
- Rassembler et consulter toutes les informations et tous les documents relatifs au projet OptiMa Bamako (instruction, exécution, suivi) et à la compréhension de son contexte. Les documents à consulter seront disponibles auprès des structures suivantes : CsRef Commune I de Bamako, URENI du CsRef Commune I, les URENAS, le DS Commune I de Bamako, la DRS (division provinciale de la santé) , la SDN ( sous-direction nutrition) . L’évaluateur pourra également conduire des entretiens avec les différentes parties prenantes, parmi lesquelles les autorités locales, les ASACO, FENASCOM, partenaires locaux et bénéficiaires.
- Examiner la logique d’intervention des activités mises en œuvre, des moyens mobilisés du mode de suivi des réalisations mais aussi des résultats et effets attendus ainsi que les hypothèses
- Approfondir le cadre de l’évaluation sur la base des termes de référence, des documents collectés et de la logique d’intervention.
L’évaluateur est libre de proposer sa propre démarche évaluative dans son offre technique. Néanmoins nous souhaiterions lui proposer une mission en quatre étapes :
- Préparation et établissement d’un chronogramme de visite
- Visites de terrain (URENI CsRef Commune I de Bamako, 14 URENAS) et entretiens avec les parties prenantes au projet
- Analyse et évaluation : cette analyse devra s’appuyer sur une grille d’évaluation réalisée au préalable par l’évaluateur
- Restitution au niveau local et national avec les équipes d’ALIMA AMCP-SP Mali
Les modalités de la mission seront les suivantes :
- Lieux de travail : Mali – Ville de Bamako, commune I
- Modalité de paiement : la rémunération se fera en trois tranches :
- La première tranche sera versée à l’évaluateur/trice au moment de la signature du contrat d’évaluation. Ce premier versement correspond à 40 % de la rémunération globale
- Un versement de 40% de la rémunération totale sera effectué au moment de la soumission du rapport intermédiaire
- La troisième et dernière tranche, qui correspond à 20% de la rémunération totale, sera versée suite à la soumission du rapport final.
- 2.2. Conduire l’analyse évaluative
Dans le cadre de son analyse évaluative, l’évaluateur/trice pourra examiner les éléments suivants (liste non exhaustive) :
- l’efficacité du projet et les résultats obtenus ;
- le niveau d’appropriation locale du projet (évaluer la résilience des structures de santé et l’impact au niveau de la population) ;
- les possibilités d’impacter la révision du protocoles nationale PCIMA
- les capacité d’extension à d’autres District Sanitaire et de mise à l’échelle de l ‘approche)
- les capacité de reprise du projet par les autorités sanitaires ( OptiMa vie réelle) et par la communauté
Le consultant devra conduire l’analyse évaluative en deux temps.
2.2.1. Etablir un récit détaillé et analytique du projet évalué
Dans un premier temps, le/la consultant-e établira un récit détaillé et analytique du projet. Il/elle devra notamment en retracer l’historique afin de restituer les différentes étapes de son évolution. Dans ce cadre, il veillera à distinguer la phase d’instruction du projet (de l’identification jusqu’à l’octroi du financement AFD), sa phase d’exécution (de la signature de la convention de financement jusqu’à l’achèvement du projet), et enfin les faits marquants intervenus entre la date d’achèvement du projet et la date de l’évaluation.
Le/la consultant-e formalisera ses observations (les données brutes seront présentées dans les annexes qui y seront rattachées) et les constats qui découlent des faits, des données, des interprétations et des analyses. Ce récit devra notamment comprendre :
- une présentation du contexte et de son évolution ;
- une description du projet (objectifs, contenu, intervenants, mode opératoire, etc) ;
- un résumé analytique du déroulement du projet depuis son identification jusqu’à la date de l’évaluation mettant ainsi en évidence les principaux évènements qui l’ont marqué, présentant l’affectation et le volume des financements mobilisés, rappelant les principales difficultés rencontrées et mentionnant, le cas échéant, les réorientations effectuées.
A cet effet, il/elle devra compléter les travaux effectués lors de la phase préparatoire en conduisant des entretiens avec les personnes impliquées ou ayant été impliquées dans la conception, la gestion et la supervision du projet.
2.2.2. Evaluer la performance du projet au regard de six critères d’évaluation
A partir des constats et des informations disponibles, le/la consultant-e devra, dans un second temps, évaluer la performance du projet à partir des cinq critères préconisés par le CAD de l’OCDE : pertinence, efficacité, efficience, impact et durabilité. La valeur ajoutée de l’action fera également l’objet d’un examen spécifique et constituera ainsi un sixième critère d’évaluation. Ces critères sont explicités dans un schéma en annexe 6. Pour chacun de ces critères, des pistes d’évaluation sont par ailleurs préconisées ci-dessous. Il reviendra au consultant ou à la consultante de les préciser et de les compléter. Le/la consultant-e doit impérativement fournir un jugement de valeur (encore appelé appréciation raisonnée) sur chacune des questions d’évaluation soulevées par l’examen des critères. Ce jugement sera résumé en quelques lignes pour chacun des critères d’évaluation dans une fiche de synthèse d’une page conformément au modèle annexé aux présents TDR. Cette fiche sera insérée dans le résumé du rapport.
Dans le cadre de cette analyse, le consultant s’assurera que les jugements formulés pour chacun des six critères d’évaluation permettent de recouvrer l’ensemble des étapes marquantes du cycle du projet (instruction, mise en œuvre, période post projet entre l’achèvement et la date de l’évaluation et post) repérées dans le cadre du récit analytique ci-dessus mentionné.
Pertinence
Le/la consultant-e évaluera, d’une part, le bien-fondé de l’action conduite au regard des objectifs et des enjeux déterminés au départ (pertinence du projet à son origine). D’autre part, il appréciera comment ce bien fondé a évolué au cours du temps (évolution de la pertinence du projet au fil du temps).
Dans ce cadre, le/la consultant-e examinera de manière systématique la correspondance du projet avec :
- les orientations nationales (directives et protocoles thérapeutiques nationaux)) ;
- la définition, les besoins et attentes des bénéficiaires finaux . Sur ce point spécifique, et pour juger plus particulièrement de la pertinence à l’origine du projet, le consultant pourra, par exemple, examiner les efforts qui ont été déployés au moment de l’instruction pour définir les bénéficiaires finaux du projet et prendre en compte leur point de vue;
- les stratégies et interventions des autres parties prenantes (autorités sanitaires locales, ASACO, FENASCOM, et autres partenaires qui mettent en oeuvre des approches simplifiées au Mali ACF et IRC)
- les stratégies de suivi des recommandations vers l’ intégration au niveau nationale des des approches simplifiées dans le protocole nationale PCIMA ( SDN et UNICEF)
Cette analyse sera systématiquement complétée par une appréciation de :
- la cohérence interne du projet. Il s’agira ici, à partir de la logique d’intervention, de reconstruire, de juger la concordance des divers moyens et instruments mobilisés pour concourir à la réalisation des objectifs ;
- la cohérence externe du projet (concordance avec les actions entreprises par les autres acteurs )
Efficacité
Le consultant appréciera en premier lieu le niveau global de réalisation du projet (comparaison entre les réalisations attendues et les réalisations effectives).
Le consultant appréciera ensuite le degré d’atteinte des objectifs du projet (en particulier les objectifs spécifiques).
Le consultant procédera, pour ces deux appréciations, à une analyse des écarts constatés et tentera une analyse de la contribution du projet aux résultats obtenus.
Efficience
L’efficience étudie la relation entre les moyens mis en œuvre et leurs coûts, d’une part, et les résultats obtenus d’autre part. Il s’agira ici d’apprécier si les ressources du projet (fonds, expertise, temps, etc.) ont été converties en résultats de façon optimale.
L’évaluation conduite par le consultant doit permettre :
- d’apprécier si les ressources nécessaires ont bien été mises en place, en temps voulu et en permettant un ratio coût/efficacité optimal ;
- d’analyser les éventuels retards et dépassements constatés ;
- de mesurer les coûts unitaires des réalisations financées ainsi que les montants d’investissement par tête financés par le projet (soit le montant total des investissements, ou d’une catégorie d’investissements, rapportés au nombre de bénéficiaires concernés), et de situer, si possible ces coûts et ces montants par tête par rapport à ceux que l’on observe dans d’autres projets ( approches simplifiées ACF et IRC)
Impact
Le consultant appréciera ici les effets à long terme (ou les perspectives d’effets), positifs et négatifs, primaires et secondaires, qui peuvent être raisonnablement attribués en partie ou en totalité à l’action évaluée, directement ou non (effets directs et indirects), intentionnellement ou non (effets attendus ou non attendus).
Si possible, l’analyse portera sur des indicateurs traduisant des résultats quantifiables. Le consultant traitera pour cela l’information pertinente issue des systèmes statistiques existants et du dispositif de suivi du projet. Cette analyse sera toutefois complétée, le cas échéant, par une appréciation qualitative des impacts dans certains domaines tels que les impacts institutionnels, environnementaux et sociaux par exemple.
Durabilité
La durabilité est définie comme la continuation des bénéfices résultant d’une action de développement après la fin de l’intervention. Elle est donc assimilée à la probabilité d’obtenir des bénéfices durables sur le long terme.
Le/la consultant-e examinera donc ici si l’atteinte des objectifs fixés et les résultats déjà obtenus ou en voie d’obtention sont de nature à se maintenir, voire à s’amplifier, dans la durée, et, si oui à quelles conditions. Dans ce cadre, il veillera à apprécier la durabilité des structures/institutions initiées ou soutenues dans le cadre du projet mais aussi la durabilité des effets générés par le projet financé par l’AFD.
Valeur ajoutée de l’action d’appui à la prévention et à la prise en charge de la malnutrition aigüe à travers l’approche OPTIMA et le renforcement des capacités des acteurs de santé, dans le district sanitaire de la Commune I, Bamako au Mali
Dans cette partie, le consultant portera une appréciation sur l’apport spécifique et la valeur ajoutée de l’action par rapport à d’autres interventions ou modes d’action ( Protocole PCIMA classique, approches simplifiées ACF et IRC) . Il conviendra ici de porter un jugement critique qui devra souligner les forces mais aussi les faiblesses de l’action. Cette analyse pourra être centrée sur les différentes étapes du cycle du projet, sur des questions transversales (partenariat et dialogue, renforcement des capacités, etc) ou sur toute autre question identifiée par le consultant.
Notation de la performance du projet
Afin de renforcer la clarté du positionnement de son analyse, le consultant attribuera une note pour chaque critère (A : très satisfaisant ; B : satisfaisant ; C : insatisfaisant ; D : très insatisfaisant). Un cadre est prévu à cet effet dans la fiche de performance. Le consultant devra également se prononcer sur la notation globale réalisée par l’agence figurant dans le rapport d’achèvement de projet en validant ou pas cette notation.
- 2.3. Conclusions et recommandations
Après avoir, de manière progressive, exposé ses observations, puis formulé ses constats et porté des jugements sur le projet à l’aune de chaque critère d’évaluation, le consultant doit, dans cette partie, livrer ses conclusions générales de façon à porter une appréciation d’ensemble sur l’intervention évaluée. Cette synthèse ne suit pas l’ordre des questions ni celui des critères d’évaluation. Le consultant distinguera les conclusions spécifiques dont la validité est limitée au projet évalué et les conclusions de portée plus générales. Ces conclusions doivent être hiérarchisées par ordre d’importance et classées par ordre de fiabilité. Cet exercice est destiné à faire ressortir les messages de l’évaluation qui peuvent s’adresser à ALIMA AMCP SP , ainsi qu’à l’ensemble des acteurs impliqués.
Le consultant identifiera des leçons et/ou des recommandations stratégiques et/ou opérationnelles. Ces dernières doivent être liées aux conclusions, regroupées et classées par ordre de priorité.
Ces leçons et/ou recommandations peuvent porter sur l’intervention elle-même, sur les prochains cycles de l’intervention, sur des interventions similaires dans d’autres contextes, sur les pratiques générales du cycle de projet à mettre en œuvre. Mais les recommandations peuvent s’adresser à ALIMA AMCP SP ainsi qu’à l’ensemble des acteurs impliqués (ONG, autorités locales, bénéficiaires, etc.). Le/la consultant-e doit toutefois veiller à bien mentionner à qui elles s’adressent.
3. Organisation de l’évaluation
- 3.1. Compétences requises pour mener l’évaluation
Les compétences requises pour réaliser cette évaluation sont celles d’une équipe d’experts couvrant les domaines suivants :
- connaissance et expérience professionnelle en matière d’évaluation ;
- expérience en matière de coopération au développement ;
- connaissances et expertises techniques et sectorielles dans les domaines de la santé et nutrition
- connaissance sur le d’approches simplifiées de prise en charge de la malnutrition
- expertise en santé publique et / ou nutrition
- expérience dans le contexte du Mali ou dans des contextes similaires (contexte de sécurité instable) ;
- Bonne maîtrise de la langue française (oral et écrit).
Le bureau d’études et les experts mobilisés pour la prestation ne doivent pas avoir de liens avec la contrepartie qui soient susceptibles d’interférer dans le processus d’évaluation et de mettre en doute l’impartialité et l’objectivité de ses conclusions.
- 3.2. Durée de l’évaluation
La prestation totale pour la réalisation de cette évaluation est estimée à une personne (homme ou femmes) pour une durée de 3 semaines.
La prestation débutera après signature du contrat entre le consultant et ALIMA AMCP SP . La date de démarrage est prévue pour le 22 août 2022.
Elle inclut notamment une réunion de lancement à la coordination de ALIMA AMCP SP , une mission sur le projet OptiMa Bamako ( coordination du projet , visite de l ‘URENI et des URENAS) , prise de contact avec les parties prenantes ( autorités locales, partenaires, acteurs communautaires) , et une réunion de restitution des conclusions du consultant à la coordination mission à Bamako , en présence des partenaires concernés par ce projet.
- 3.3. Documents à présenter par les consultants
Les consultants invités à soumissionner devront fournir les éléments suivants :
- une offre technique comprenant :
- une présentation de votre société :
- Bref historique et descriptif des activités de votre société
- Organigramme de la structure
- Nombre d’employés (en général et en particulier dans le secteur concerné par la mission)
- Contact (nom, fonction, adresse, tél, mail) pour cette mission
- Chiffre d’affaires et résultats des 3 derniers exercices
- Activité actuelle ou passée avec cette organisation (bref descriptif des missions, CA et contact(s) dans le groupe)
- Une note de compréhension des termes de référence (2 pages) et de présentation de l’approche méthodologique utilisée (3 pages) Les références et expériences du consultant (10 pages maximum) ;
- La constitution de l’équipe, la répartition des responsabilités entre ses membres et les CV proposés ;
- Le futur contrat sera conclu intuitu personae, c’est-à-dire en considération des noms et de la qualité des personnes intervenant au titre de la présente mission. Le titulaire du marché identifiera lors de la remise de sa proposition de service une équipe dédiée à l’exécution de la mission et précisera le nom et la qualité des personnes composant la dite équipe. Si ces personnes venaient à quitter la structure du titulaire du marché, ALIMA AMCP SP se réservera le droit de mettre fin au contrat sans indemnité pour le titulaire.
- Le calendrier prévisionnel d’intervention ainsi qu’une estimation des charges de la personne par jours ;
- une offre financière comportant le budget global (HT et TTC) et les prix détaillés (honoraires, indemnités journalières, transports…).
- Votre accord (ou éventuels commentaires) sur le contrat (Annexe 2)
- 3.4. Processus de sélection du consultant
Les propositions techniques seront évaluées sur la base de leur conformité aux termes de référence, à l’aide des critères d’évaluation et du système de points suivant :
- références du consultant : 30 points ;
- compréhension des TDR et méthodologie proposée : 30 points ;
- qualification, expérience et cohérence de l’équipe proposée : 40 points.
Chaque proposition conforme se verra attribuer un score technique (St). Une proposition sera rejetée à ce stade si elle ne satisfait pas à des aspects importants des termes de référence, ou n’atteint pas le score technique minimum de 65 points sur 100.
La proposition financière la moins disante (Fm) recevra un score financier (Sf) de 100 points. Les scores financiers (Sf) des autres Propositions financières seront calculés de la manière suivante :
Sf = 100 x Fm/F
Sf étant le score financier, Fm la proposition la moins disante et F le montant de la proposition considérée.
Les propositions seront ensuite classées en fonction de leurs scores technique (St) et financier (Sf) combinés après introduction de pondérations (T = 0,8 étant le poids attribué à la Proposition technique et P =0,2 le poids accordé à la Proposition financière), selon la formule : S= St×T+Sf×P
4. Les livrables
A l’issue de la phase de structuration de la démarche évaluative (cf paragraphe 2.1), le consultant produira une note de cadrage de l’évaluation. Cette note (i) identifiera les principales questions qui serviront à focaliser le travail d’évaluation sur un nombre restreint de points clés afin de permettre une collecte d’information plus ciblée au cours de la phase de terrain, une analyse plus fine et un rapport plus utile ; (ii) précisera les indicateurs à utiliser pour répondre aux questions et les sources d’informations correspondantes ; (iii) établira les étapes du raisonnement qui permettront au consultant de répondre aux questions (critères de jugement).
Un rapport final provisoire en français sera produit à l’issue des travaux du consultant*).* Il sera transmis par ALIMA AMCP SP au bénéficiaire du concours (bailleurs AFD) qui pourra également émettre ses commentaires par l’intermédiaire du bureau de l’AFD à Bamako qui formulera ses remarques et observations au consultant dans les trois semaines suivant la réception du rapport provisoire.
Le rapport définitif, intégrant ces observations, devra être disponible dans les 15 jours suivant la réception des commentaires. Si ces observations expriment des différences d’appréciation non partagées par les consultants, celles-ci peuvent être annexées au rapport définitif et commentées par les consultants*.*
Le rapport sera établi selon le plan type joint en annexe des Termes de référence. Les rapports provisoire et définitif devront être remis sous format électronique et sous format papier en 5 exemplaires aux adresses suivantes : cg@mali.alima.ngo et comed@mali.alima.ngo
Le rapport définitif restera la propriété de ALIMA AMCP SP qui en assurera elle-même la diffusion.
ANNEXES DES TERMES DE RÉFÉRENCE
- Cadre logique du projet évalué
- Liste indicative des documents à consulter
- Liste indicative des structures à rencontrer
- Plan type du rapport
- Modèle de fiche de synthèse de la performance du rapport d’évaluation
ANNEXE 1 – CADRE LOGIQUE DU PROJET
Logique d’intervention
Indicateurs objectivement vérifiables et quantifiés si possible
Sources et moyens de vérification
Objectif global
Contribuer à la réduction de la morbidité et la mortalité liées à la malnutrition aiguë chez les enfants de moins de 5 ans de la Commune I de Bamako
80% de taux de couverture du programme nutrition
100% des CSCom appuyés qui répondent aux normes SPHERE (taux de guérison >80%, taux d’abandon <10%, taux de décès <10%)
Registres des structures sanitaires appuyées
Rapports d’activités
Base de données
Objectif(s) spécifique(s)
(et sous-objectifs spécifiques)
OS1 : Améliorer l’accès aux soins et la qualité de la prise en charge de la malnutrition aigüe à travers la mise en place du protocole simplifié OPTIMA
OS 2: Renforcer le système de santé afin d’intégrer le programme de prise en charge de la malnutrition aiguë nutritionnel et de délivrer des activités de prévention et de prise en charge de qualité
13 structures sanitaires appuyés: 1 CSRéf et 12 CSCom
>80% Taux de guérison MA
>50% d’enfants référés par les mères formées au dépistage de la MA
100% des professionnels de santé impliqués formés sur le protocole OPTIMA
Rapports d’activités
Référencement
Base de données
Registres des structures sanitaires appuyées
Rapports d’activités
Base de données
Résultats attendus
R1 : La prise en charge gratuite et de qualité de la malnutrition aigüe (MA) chez les enfants de moins de 5 ans est assurée en ambulatoire sur les CSCom appuyés pendant toute la durée de l’intervention.
R2 : La prise en charge en hospitalisation des complications de la malnutrition aiguë est
renforcée au niveau du CSRéf de la Commune I
R3 : La prévention communautaire de la malnutrition et des pathologies de l’enfant est renforcée au travers le dépistage précoce par les mères (PB mères), le renforcement des activités ANJE, et du renforcement de l’implication communautaire
R4: Les acteurs locaux sont renforcés dans la planification et la mise en place de la prise en charge de la MA
2661 enfants de moins de 5 ans sont admis pour le traitement de la MA
> 90% des cas de MA avec complications sont référés aux CSRéf
> 80% d’URENAS répondant aux normes SPHERE
1 contact/enfant/an
Taux de guérison >80%
Taux d’abandon <10%
Taux de décès <10%
75% des femmes en âge de procréer sont formées à l’utilisation du PB et la détection des œdèmes et sensibilisées à la prévention de la MA
50% des enfants admis dans le programme nutritionnel sont dépistés par leurs parents
56 agents de santé formés à la PEC de la MA (3 par CSCOM + 20 à l’URENI sur 2 ans)
12 DTC et 12 gérants renforcés dans la gestion
52 RéCos formés au dépistage de la MA
6 supervisions conjointes faites avec les ECD
Registres des structures sanitaires appuyées
Rapports d’activités
Base de données
Activités à développer
Résultat 1
R1 A1 : Appui à la prise en charge de qualité de la Malnutrition aiguë (MA) en ambulatoire des enfants de 6 mois à 59 mois (Protocole Optima) :
R1 A2 : Appui pour ticket modérateur aux soins de santé primaires pour les enfants de moins de 5 ans sur les CSCom appuyés.
R1A3 : Renforcement du système de référence et évacuations de cas graves
Résultat 2
R2 A1 : Appui à l’organisation de l’URENI et à la prise en charge de la malnutrition aiguë avec complication.
R2 A2 : Renforcement de l’hygiène hospitalière
Résultat 3 :
R3 A1 : Formation des mères au dépistage de la malnutrition aiguë et référencement précoce – PB mères et sensibilisation à l’ANJE
R3 A2 : Appui aux activités communautaires de prévention de la malnutrition
R3A3 : Appui à la mise en place des GSAN
Résultat 4 :
R4 A1 : Formation du personnel de santé et autorités sanitaires au protocole OPTIMA
R4 A2: Accompagnement des CSCom et CSRef dans la gestion et l’approvisionnement des intrants nutritionnels
R4 A3 : Organisations de supervisions conjointes avec l’ECD et la DRS
1. RH :
Composition des équipes d’intervention ALIMA/AMCP :
● 1 Coordinateur Projet et son équipe de support (responsable logistique et responsable administratif-financier et leurs assistants respectifs)
●1 Médecin référent
●Au niveau des CScom: 2 superviseurs d’activités ALIMA/AMCP pour l’appui de 12 CScom
●Au niveau communautaire: 1 superviseur d’activités communautaire et 2 animateurs communautaires pour 12 aires de santé
●Au niveau de l’URENI: 1 médecin traitant et 1 infirmier superviseur en complément de l’effectif de santé en place
Au niveau du Ministère de la Santé:
-l’ECD: MCD, Responsable nutrition district, Chargé SIS, Chef du service de développement social et de l’économie solidaire
-Au niveau de l’URENI: 2 médecins du ministère, 8 infirmiers, 8 assistants nutritionnels, 4 hygiénistes
-Au niveau des CScom: 12 DTC, 12 chargé de nutrition dans les CScom, 12 aides soignants et 12 hygiénistes
2. Logistique
Bureau : 1 bureau/maison (pour matérialiser la séparation entre coordo capitale et coordo projet)
Parc auto :
▪2 Voitures projet
▪3 Motos projet
Coûts et nature des activités:
R1A1 : 86 484 euros RH/Salaire et fonctionnement des CScom (matériels, achats, repas, transports)
R1A2 : 92 567 euros PEC des consultations, frais de fonctionnement
R1A3 : 1946 euros (appui au référencement)
R2A1 : 195 925 euros ( RH/Salaire de l’URENI, fonctionnement et achat matériel, la réhabilitation, travaux et achat équipement)
R2A2 : 13 781 euros (RH/Hygiéniste, dotation en kit et rehab)
R3A1 : 85 456 euros (RH/Salaire formation des mères, achats matériels, nourriture, transports, recyclage, commande bande shakir)
R3A2 : 103 429 euros RH/Salaire formations, achats matériels, nourriture, transports (formation, kit, et activités dans le cadre de l’ANJE)
R4A1 : 22 227 euros RH/Salaire/Prime (transports, nourriture, achat matériel et équipement)
ANNEXE 2 : LISTE INDICATIVE DES DOCUMENTS À CONSULTER
Les documents à consulter sont les suivants :
- La proposition de projet ALIMA AMCP SP pour ce projet financé par l’AFD, notamment le budget, le cadre logique, et tout document annexe à la proposition de projet nécessaire à la compréhension du projet
- Les rapports intermédiaires réalisés par ALIMA AMCP SP
- Le rapport finale realisé par ALIMA AMCP SP
- Le rapport de l’atelier de capitalisation réalisé
- Les documents projets ( Sitrep, base des données, rapport d’activité, rapport de formation)
- le rapport sur l’enquêtes PB mère
- le rapport de supervision conjointe réalisé avec le DS et DRS /SDN
- Autorisation du comité d’éthique
- Les lettre de plaidoyer
- Les accords entre ALIMA et les autorités locales et nationales ( MOU)
- Les registres de consultations ( URENI et URENAS), fiches individuelles , les fiches de consentement
- Tout autre document nécessaire à l’évaluation du projet sur demande de l’évaluateur et validation par le Chef de Mission ALIMA AMCP SP
ANNEXE 3 : LISTE INDICATIVE DES STRUCTURES À RENCONTRER
Les structures à rencontrer dans le cadre de l’évaluation sont les suivantes :
- La coordination de la mission ALIMA AMCP SP à Bamako
- L’Agence Française de Développement à Bamako
- Les autorités nationales (Bamako ) et locales (Commune I de Bamako)) administratives et de la DGSHP /SDN ayant eu un rôle dans le projet
- L’équipe projet OptiMa Bamako ( ALIMA AMCP SP)
- Les bénéficiaires du projet (les mères des enfants prise en charge, les relais communautaires, les mères formées au PB, les agents de santé)
- Le médecin chef du District sanitaire Commune I , les DTC dès 14 CSCOM et les équipes de l URENI et des URENAS
- Toute autre partie prenante dont l’interview semble nécessaire pour l’évaluation du projet après demande de l’évaluateur, autorisation du chef de Mission ALIMA AMCP SP et accord de cette partie prenante
ANNEXE 4 : PLAN TYPE DU RAPPORT D’ÉVALUATION
Le rapport d’évaluation ne devra pas excéder 40 pages hors annexes (dans une police de caractère Times News Roman, taille 12). Les informations détaillées sur le contexte, le projet ou les aspects généraux de la méthodologie et de l’analyse doivent être répertoriées en annexe.
La page de couverture du rapport comprendra le préambule suivant :
« L’objet de l’évaluation rétrospective est de formuler une opinion motivée sur la pertinence, l’efficience, l’efficacité, l’impact et la viabilité du projet financé au regard du contexte, de la politique et des procédures d’intervention de ALIMA AMCP SP . L’évaluateur a examiné les réalisations du projet en fonction des objectifs qui étaient fixés. Il a, par ailleurs, procédé à l’examen du processus d’exécution et de fonctionnement du projet dans ses différentes phases de mise en œuvre et de suivi.
Cette évaluation est financée par l’Agence Française de Développement.Les observations, appréciations et recommandations exprimées dans ce rapport le sont sous la seule responsabilité de leurs auteurs. »
Le rapport peut s’articuler autour du plan indicatif suivant :
1. Table des matières et liste des acronymes
2. Résumé
Le résumé ne doit pas dépasser 5 pages. Il s’agit d’un texte concis et indépendant qui rappelle le contexte de l’intervention et son évolution, décrit le projet évalué (objectifs, contenu, montant, produit financier, intervenant, mode opératoire) et les étapes marquantes de son déroulement, présente les principales conclusions du consultant sur sa performance à l’aune des critères d’évaluation retenus dans les TDR et propose le cas échéant des leçons/recommandations. Une fiche de synthèse, limitée impérativement à une page et conforme au modèle ci-après, doit être insérée dans le résumé. Les règles de renseignement de cette fiche sont précisées juste avant le modèle.
3.Méthodologie de l’évaluation (3 à 4 pages)
Cette partie rappelle de manière résumée (renvoyer les détails en annexe si nécessaire) la méthodologie adoptée, les modalités générales de déroulement de la mission d’évaluation et les difficultés éventuelles rencontrées.
Le consultant devra avoir le souci de présenter clairement les méthodes d’investigation et d’analyse utilisées, les procédures suivies pour collecter l’information, s’assurer de sa qualité et de sa validité.
4.Récit détaillé et analytique du projet (5 à 8 pages)
Cette partie doit comprendre :
une présentation générale du contexte et de son évolution au cours de la période de mise en œuvre ;
une description du projet (objectifs, contenu, montant, produit financier, intervenants, mode opératoire) ;
un résumé du déroulement du projet depuis son démarrage (renvoyer éventuellement en annexes les détails sur les chiffres et les données collectées) mettant en évidence les principaux évènements qui l’ont marqué, présentant l’affectation et le volume des financements mobilisés, rappelant les principales difficultés rencontrées et mentionnant, le cas échéant, les réorientations survenues. Dans ce cadre, le consultant veillera à distinguer la phase d’instruction du projet (de l’identification jusqu’à l’octroi du financement AFD), sa phase d’exécution (de la signature de la convention de financement jusqu’à l’achèvement du projet), et enfin les faits marquants intervenus entre la date d’achèvement du projet et la date de l’évaluation.
5.Performance du projet (entre 12 et 15 pages)
Il est fortement recommandé d’organiser l’analyse évaluative par critères à raison de 2 à 3 pages pour chaque critère retenu dans les TDR.Le consultantdoit expliciter clairementle cheminement progressif des étapes entre les observations (données brutes), les constats (indicateurs élaborés, ratios) et les jugements portés.
5.1. Pertinence
5.2. Efficacité
5.3. Efficience
5.4. Impact du projet
5.5. Viabilité/durabilité
6. Valeur ajoutée de l’action d’appui à la prévention et à la prise en charge de la malnutrition aigüe à travers l’approche OPTIMA et le renforcement des capacités des acteurs de santé, dans le district sanitaire
7. Conclusion (4 pages)
L’évaluation doit aboutir à un jugement argumenté et à des conclusions sur les performances du projet financé par l’AFD. Ce chapitre doit synthétiser l’appréciation globale du consultant sur les performances du projet à l’aune de l’analyse évaluative. Les forces et faiblesses du projet doivent être clairement explicitées. Cette synthèse ne suit pas l’ordre des questions ni celui des critères d’évaluation.
Le consultant s’efforcera de formuler des conclusions en nombre limité de manière à garantir leur qualité. Il clarifiera ou supprimera tout jugement de valeur qui ne serait pas suffisamment étayé par des faits. Il s’efforcera également d’utiliser les critères d’évaluation de manière équilibrée. Les conclusions et enseignements éventuels sont listés, classés et priorisés en quelques pages. Les limites méthodologiques seront mentionnées, tout comme les opinions divergentes, s’il y en a.
7. Leçons et/ou recommandations : 2 pages
Le consultant présente dans cette partie les leçons qu’il peut tirer et propose des recommandations à l’issue de son analyse. Il s’efforcera de maintenir une distinction claire entre les conclusions qui n’entraînent pas d’action particulière et les leçons/recommandations. Ces dernières doivent toutefois découler des conclusions. Les leçons/recommandations doivent être regroupées et classées par ordre de priorité.
Annexes du rapport
Les annexes doivent comporter :
- les termes de référence ;
- la liste des personnes rencontrées ;
- le calendrier de la mission ;
- le compte rendu des entretiens de terrain ;
- la liste des documents consultés ;
- la liste des activités spécifiquement examinées et la carte de situation des interventions ;
- les détails éventuels de la méthode d’évaluation retenue ;
- le cadre logique de l’intervention reconstruit ex post ;
- tableaux sur les financements mobilisés, les résultats ou les impacts.
ANNEXE 5 : MODELE FICHE DE SYNTHÈSE DE PERFORMANCE
La fiche de performance doit tenir impérativement en une page. Les sigles et acronymes doivent être définis au préalable.
L’encadré situé en haut de la fiche de performance reprend les objectifs généraux. Il s’agit ici d’identifier la raison d’être ou les finalités du projet, c’est à dire les objectifs auxquels l’intervention doit contribuer.
Blocs de notation
Le bloc de gauche correspond aux notes (globale et par critères) attribuées par l’agence dans le rapport d’achèvement de projet (RAP) et celui de droite aux notes des critères (A : très satisfaisant ; B : satisfaisant ; C : insatisfaisant ; D : très insatisfaisant) attribuées par l’évaluateur.
Colonne de gauche
La colonne de gauche doit être présentée sous forme de puce et ne pas être rédigée afin de laisser l’espace le plus large possible pour les critères d’évaluation.
L’encadré « objectifs » de la colonne de gauche permet d’identifier les objectifs spécifiques du projet, ceux que l’intervention doit atteindre. C’est sur la base de ces derniers que sera analysée l’efficacité du projet.
L’encadré de gauche « réalisations attendues et effectives » doit fournir le plus d’information possible sur le taux de réalisation du projet en comparant les réalisations attendues et effectives. Cette information ne devra donc pas être reprise dans l’encadré de droite « efficacité », ce qui donnera plus d’espace à ce critère d’évaluation dans la colonne de droite. Lorsque l’information est disponible, il est conseillé de présenter les données de la façon suivante : taux de réalisation de l’activité 1*.*
Colonne de droite
L’encadré «efficacité» doit présenter l’analyse des résultats directs de l’action (et non celle des réalisations), en suivant si possible l’ordre des objectifs spécifiques mentionnés dans la colonne de gauche.
L’encadré «impact» doit présenter les effets indirects et de long terme de l’action, généralement en relation avec les finalités du projet évoquées plus haut.
[Appui à la prévention et à la prise en charge de la malnutrition aigüe à travers l’approche OPTIMA et le renforcement des capacités des acteurs de santé, dans le district sanitaire ]
Pays: Mali
Secteur : Nutrition
[Résumé de l’objectif général du projet en 1 phrase]
Note à l’achèvement par l’agence (RAP)
Pertinence
Notation des critères par l’évaluateur (de A à D)
Pertinence
Efficacité
Efficience
Impact
Viabilité
Date de l’évaluation : [mm/aaaa]
Evaluateur : [nom, cabinet]
Efficacité
Efficience
Impact
Viabilité
Appréciation de la performance
Pertinence
[Jugement évaluatif en 1 paragraphe]
Bien-fondé de l’action conduite au regard des objectifs et des enjeux déterminés au départ.
Efficacité
[Jugement évaluatif en 1 paragraphe]
Degré de réalisation des objectifs du projet et éventuels effets non attendus (positifs ou négatifs*).*
Efficience
[Jugement évaluatif en 1 paragraphe]
Relation entre les moyens mis en œuvre et leurs coûts d’une part, et les réalisations d’autre part.
Impact
[Jugement évaluatif en 1 paragraphe]
Retombées de l’action sur les acteurs concernés (bénéficiaires finaux notamment) attribuables à l’action évaluée + perspectives d’effets de plus long terme*.*
Viabilité/ durabilité
[Jugement évaluatif en 1 paragraphe]
Les résultats et impacts obtenus sont de nature à se maintenir, voire à s’amplifier, dans la durée. Si oui à quelles conditions ?
Données clés du projet
Montant : [Montant global de la convention]
Taux de décaissement : [x%]
Signature convention financement : [mm/aaaa]
Date d’achèvement : [mm/aaaa]
Durée : [nb mois]
Produit financier : (don, prêt souverain, prêt non souverain, garantie, etc.)
Contexte
(description du problème posé ; la réponse apportée par XXX est présentée sous la partie « pertinence » à droite)
Intervenants et mode opératoire
(supprimer les items non pertinents)
Maitrise d’ouvrage :
Maitrise d’ouvrage déléguée :
Unité de gestion de projet :
Maitrise d’œuvre :
Modalités de suivi, seulement si c’est original (ex : suivi par une université, un centre de recherche…)
Si intermédiation financière : 1 phrase précisant les bénéficiaires visés
Objectifs et réalisations
Objectifs
[lister les objectifs spécifiques]
Réalisations attendues et effectives
[voir section 3 rapport d’évaluation : pour chaque réalisation effective : % d’atteinte de la cible puis entre parenthèses la cible initiale en valeur réelle si l’info est disponible]
Ex : 79% des forages réalisés (cible = 345)
Conclusions et Enseignements
Focaliser sur les conclusions spécifiques au projet.
Puis sur les conclusions et recommandations générales, à reformuler comme des conclusions de façon plus spécifiques au projet.
Date de mise à jour de la fiche de performance : [jj/mm/aaaa]
Adresse pour répondre à l’AO : ao@mali.alima.ngo